Une femme libre

20 avril 20220

Une femme rebelle, son père, également peintre, l’encourage à s’inscrire dans une académie pour canaliser son énergie… Les femmes de l’époque n’avaient pas accès au formation artistique de qualité, elle est donc pratiquement autodidacte. L’école des Beaux-arts de Paris n’ouvrit ses portes aux étudiantes qu’en 1897,  soit deux ans avant le décès de Rosa Bonheur....

Une femme rebelle, son père, également peintre, l’encourage à s’inscrire dans une académie pour canaliser son énergie… Les femmes de l’époque n’avaient pas accès au formation artistique de qualité, elle est donc pratiquement autodidacte. L’école des Beaux-arts de Paris n’ouvrit ses portes aux étudiantes qu’en 1897,  soit deux ans avant le décès de Rosa Bonheur. L’artiste fréquentait les foires aux bestiaux très masculines pour peindre, elle a du demandé l’autorisation de porter un pantalon, “autorisation de port de déguisement” accordé et renouvelable tous les six mois.

 

 

 

C’est une figure très importante de l’école réaliste et naturaliste grâce à sa grande maîtrise de la représentation des animaux, son sujet principal. Pendant un an et demi, l’artiste se rend sur une foire aux chevaux, en toute discrétion, habillée en homme. Elle scrute les postures, les mouvements, la lumière. Immense huile sur toile montrant des percherons en mouvement, dont les grandes qualités de composition et d’exécution de l’artiste seront saluées par les critiques.

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