Roland Topor est un touche-à-tout, après avoir étudié aux Beaux-arts, il travaille comme illustrateur dans la revue Bizarre puis pour le magazine satirique Hara-Kiri jusqu’en 1965. Dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste français, il travaille également sur de nombreuses illustrations de romans : Marcel Aymé, Georges Sand, Boris Vian. L’artiste s’inspire...
Un “touche-à-tout”
Roland Topor est un touche-à-tout, après avoir étudié aux Beaux-arts, il travaille comme illustrateur dans la revue Bizarre puis pour le magazine satirique Hara-Kiri jusqu’en 1965. Dessinateur, peintre, écrivain, poète, metteur en scène, chansonnier, acteur et cinéaste français, il travaille également sur de nombreuses illustrations de romans : Marcel Aymé, Georges Sand, Boris Vian.
L’artiste s’inspire d’une culture du bizarre, de l’absurde, du non-sens, de l’humour, du fantastique et de l’imagerie populaire. Il s’intéresse aux auteurs qui ont nourri le surréalisme, et plus encore à ceux de l’Anthologie de l’humour noir d’André Breton. Guy Jutard décrit la lithographie Le Voyageur immobile, datant de 1968 ainsi : “Lorsque l’on regarde d’un peu plus près le détail du dessin, il y a une énorme pince, un clou dans le sol, qui ficelle le pied gauche du personnage. Il ne peut pas partir. Il ne peut partir que dans un voyage rêvé ».
Co-créateur du mouvement panique, en écho au dadaïsme, Roland Topor se fait aussi connaître comme écrivain notamment avec Le Locataire chimérique. En 1983, apparaît la série Téléchat, destinée aux enfants, elle parodie le journal télévisé avec le concept de la « télévision des objets ».