Yves Tanguy est pour l’éternité dans la baie de Douarnenez, où ses cendres ont été dispersées par le frère de Matisse selon ses dernières volontés. Après sa mort aux Etats-Unis, en 1955, ses cendres ont été conservé jusqu’au décès de sa femme, qui s’est suicidée au révolver après avoir terminé le catalogue complet des...
Le plus surréaliste des bretons
Yves Tanguy est pour l’éternité dans la baie de Douarnenez, où ses cendres ont été dispersées par le frère de Matisse selon ses dernières volontés. Après sa mort aux Etats-Unis, en 1955, ses cendres ont été conservé jusqu’au décès de sa femme, qui s’est suicidée au révolver après avoir terminé le catalogue complet des oeuvres de son défunt mari. Le peintre autodidacte était souvent venu l’été en Bretagne, en compagnie de Jacques Prévert et de Marcel Duhamel. Ses racines bretonnes lui on valu le surnom de « Guide du temps des druides du gui » par ses amis surréalistes dont André Breton.
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Il débutera dans un genre « pseudo-naïf », puis dès 1927, dans ce style si particulier à la peinture « surréaliste ». Il peint par analogies des « êtres-objets« , des paysages-espaces en explorant l’inconscient pour se concrétiser par des titres poétiques et évocateurs. Un univers dont tout le monde pensera à tord qu’il est uniquement celui de Dali. Son succès , il l’aura en débarquant à New York en 1939 avec sa compagne, l’artiste américaine Kay Sage. Il sera exposé dans les plus grands musées des États-Unis. Naturalisé américain en 1948, le Breton meurt d’une hémorragie cérébrale.