L’expérience du monde dans une expérience sensible nous fait sortir de nous en tant que sujet. Le monde me renvoie à ce qui m’est le plus personnel interprété et ressenti par le verbe. Nous parlons toujours de nous même à travers notre modèle de perception que nous prolongeons à l’infini. En effet le...
Cartier Bresson, etc…
L’expérience du monde dans une expérience sensible nous fait sortir de nous en tant que sujet. Le monde me renvoie à ce qui m’est le plus personnel interprété et ressenti par le verbe. Nous parlons toujours de nous même à travers notre modèle de perception que nous prolongeons à l’infini. En effet le monde m’amène toujours à moi-même en interrogeant le qui suis-je? Ou le que sais-je ? Nous errons du personnel à l’impersonnel à partir du niveau le plus profond de nous-même. L’ expérience sensible du monde nous installe bien loin de nous en l’autre autrui et nous permet de sortir d’une subjectivité qui nous rend chose. La chair de ce corps vivant, ce médium pour exprimer notre rapport au monde, est comme un outil de l’être au monde.
La notion de chair en tant que Cette matière dont ce corps est fait et pensé, cette chose enveloppante est étrangement bien adapté à l’existence. Ce corps lie l’homme au monde dans en ajoutant un mouvement de l’être vers nous, l’être vertical mais aussi poreux qui n’est pas dans la une chose. Cette rencontre charnelle entre mon corps et mon être me fait naître véritablement à moi même, à chaque expérience c’est une seconde naissance. Le corps apporte plus qu’il ne reçoit, il est comme flottant dans l’être et il se doit de faire le dehors de son dedans et le dedans de son dehors. Il s’agît de faire la différence entre percevoir et définir. Une pédagogie de la perception est possible ne serait-ce qu’en allant à la rencontre des oeuvres d’art. La naissance d’une vie intérieure est possible à chaque rencontre avec le monde. croyable à travers les mots, tout est signifiant par exemple dans l’observation des détails d’une chose.