Ana Mendieta a été une pionnière dans l’utilisation de son corps comme support. En 1960, l’artiste a dû quitter très jeune sa famille à Cuba pour aller vivre aux États-Unis. Ce déracinement précoce s’exprime dans ces œuvres, à travers des thèmes tels que la maternité, le lieu, l’identité, la famille… Ce déracinement précoce...
Ana Mendieta a été une pionnière dans l’utilisation de son corps comme support. En 1960, l’artiste a dû quitter très jeune sa famille à Cuba pour aller vivre aux États-Unis. Ce déracinement précoce s’exprime dans ces œuvres, à travers des thèmes tels que la maternité, le lieu, l’identité, la famille…
Ce déracinement précoce s’exprime dans ces œuvres, à travers des thèmes tels que la maternité, le lieu, l’identité, la famille.
“Elle a arrêté de peindre parce qu’elle avait l’impression que les tableaux ne transmettaient pas la magie qu’elle espérait projeter, qu’elle a découverte lorsqu’elle a commencé à utiliser son corps comme médium”, explique sa nièce qui est à ce jour la principale experte de son œuvre. Ana Mendieta a exploité la terre, l’air, l’eau et le feu, dans un protocole obsessionnel d’assemblage entre la nature et l’art. Son travail est une sorte de cérémonie religieuse où elle exploite des matériaux organiques tels que la terre, le sang, les plumes, ou les pierres. Ces oeuvres parlent également de la « mère » tout en rendant hommage à la déesse de la terre. Une partie de son travail intitulée “Silhouettes” est liée au land art, mais l’artiste s’intéressera également à tous types de discrimination qu’elle soit de genre, de race ou de géographie. Ana Mendieta est morte à 36 ans après être tombée de la fenêtre de son appartement New-yorkais. Suicide ? Accident ? Meurtre ? Malgré un jugement et un acquittement, sa mort demeure énigmatique.
One comment
virginie leraylouis
14 novembre 2022 at 17h04
Ces oeuvres sont incroyablement organiques avec une grande dimension émotionnelle.